Gaëtan de Séguin

Peintre

Parcours

Naissance en 1971 à Montpellier au sein d’une famille de cinq enfants. Un peu d’école, un peu de service militaire, une formation artistique (ESAG Penninghen), puis différents métiers liés de près ou de loin au dessin et enfin le choix plus radical de la peinture.

« Depuis toujours j’ai souhaité deux choses : vivre dans un endroit bien précis et «vivre» de ma peinture. Mon premier but je l’ai atteint en 2010, une maison/atelier que j’ai dessinée et bâtie sur une période de 10 ans. Une architecture tendue, de la lumière et une vue immense sur une région qui fait partie intégrante de ma vie. Dans ce lieu je peux peindre entouré des miens. Je ne cherche pas à me l’expliquer, c’est ainsi, une certitude, le cadre qui me convient. Cet ancrage est essentiel à mon travail. Je fonctionne avec la même obstination en ce qui concerne ma peinture. »

Gaëtan de Séguin peint la foule. Mais pas seulement. Gaëtan de Séguin peint l’individu. Mais pas seulement. Un individu dans la foule. Une foule dans l’individu. Quand un individu se détache de la foule, on peut se demander pourquoi… oui, pourquoi ? Qui est cet individu ? Un portrait intimiste ? Un quart d’heure de gloire ? Un zoom sur la singularité de l’être ? Se représenter lui-même dans un monde complexe ? Ou tout simplement pour le plaisir de dessiner des corps qui le fascinent… ses bonhommes à lui… bien à lui !

Je crois savoir que Gaëtan de Séguin est un éternel optimiste… Pas toujours sûr de lui, toujours en mouvement dans son atelier, il déambule au milieu de ses foules. Il donne à voir mais aussi à entendre… La voix des hommes. Mais surtout le chant de ceux qui vont de l’avant. La liberté guidant le peuple, à sa manière. Bref, c’est un peu tout ça la peinture de Gaëtan. Une parcelle d’humanité sans cesse renouvelée… Au fil des jours !
Ah ! Gaëtan peint aussi des paysages. Mais ça, c’est pour ouvrir ses propres horizons… Et il en a beaucoup ! On remarquera, toutefois, que ses bonhommes finissent souvent par se glisser dans le tableau. Mais discrètement, en mode contemplatif, ils se fondent, se diluent dans la nature pour finir par faire corps avec elle.

 

 

Expositions récentes

Actuellement son travail est représenté par la Galerie Sophie Le Mée, ainsi que par des galeries en France, aux USA et en Allemagne.