Elia Pagliarino

Peintre plasticienne

Parcours

Née en 1967 à la croisée d’ancêtres catalans et italiens, Elia Pagliarino peintre plasticienne, vit et travaille dans l’Aude.
Après des études d’arts plastiques puis d’arts appliqués à Toulouse, elle peint en parallèle de son métier de graphiste et scénographe.
En 2014, elle décide de se consacrer exclusivement à son activité artistique, motivée par l’urgence (et la boulimie) de mettre en images et en volume les résultats de ses recherches. Elle l’explique en quelques lignes : « Ecartelés entre un passé tellement éphémère et un futur incertain, nous nous débattons tant bien que mal. Dans l’intervalle, je préfère refuser la morosité et proposer ma modeste contribution à UNE RÉSISTANCE AUX CIRCONSTANCES NÉGATIVES. Ma démarche artistique espère aller dans ce sens. Elle s’est construite de façon très intuitive, avec L’APPÉTIT D’UN ETHNOLOGUE ET LA CURIOSITÉ DE L’ENFANCE bien conservée. J’y ajouterai un besoin irrépressible de COLLECTER, COLLECTIONNER, CONSERVER, motivée peut-être par LA CRAINTE DE LA PERTE : la perte des racines, la perte des belles choses, la perte du vivant. Mon univers artistique s’est donc développé naturellement en construisant des collections que je fabrique en puisant dans le réel. »
Les collections exposées dans les galeries d’art : – la collection du temps passé ou en cours d’achèvement (céramiques intitulées les « Balises© », mémoires de civilisations) – la collection du temps présent (les grands dessins des « Contes Sauvages », un bestiaire humain exubérant) – la collection du temps à venir (les « Espèces en Voie d’Apparition© »).
Formation :
Arts plastiques puis Arts appliqués (ETPA, Toulouse)
Parcours :
1987/2002 : graphiste puis directrice artistique en agences de communication
2003/2014 : illustratrice et scénographe (Responsable société C2K)
depuis 1984 : peintre plasticienne
LES BALISES, céramiques témoins d’une mémoire collective :
Ces céramiques recensent des histoires individuelles ou collectives inscrites dans le passé de nos civilisations ou en cours d’extinction. Ces petites histoires témoignent de la Grande Histoire et tendent un fil invisible entre les pays et les civilisations. De la Sibérie à Cuba, de l’Angleterre au Pakistan, de l’Afrique à l’Inde … l’histoire continue en faisant éclore régulièrement de nouvelles Balises.
(chaque Balise renferme un texte retraçant son histoire, l’artiste recompose les récits en images tout autour de la céramique et dépose, à l’intérieur, la trace écrite, donnant ainsi aux Balises© le rôle de « passeurs d’histoires ».)

Octobre 2017 : Pure Arts Prize : premier prix de céramique (Battle, Angleterre)

Chaque pièce est unique. Pourquoi la céramique comme matériau ?
Premier « art du feu » à apparaître, les céramiques découvertes par les archéologues sont des sources de renseignements précieuses pour reconstituer l’histoire des peuples (discipline de la céramologie).
L’argile parle d’elle-même du lieu géographique, des modes de vie, de culture, d’économie, etc.

L’argile est la terre des ancêtres et la terre nourricière.
Elle a de tout temps servi à conserver aliments et objets précieux.

Les Balises viennent de la terre et retourneront un jour à la terre.
Elles conservent dans leur ventre les histoires d’hommes et de femmes, célèbres ou inconnus.

POURQUOI LE NOM DE « BALISES » ?

LES BALISES repèrent sur le planisphère, le passage de ces hommes et femmes qui ont contribué, chacun à sa façon, à construire notre histoire universelle. Sans hiérarchie, elles s’élaborent au fur et à mesure des recherches menées par l’artiste. Elles sont pour elle une révélation constante de la richesse et de la variété des cultures comme des aventures humaines.
La Balise devient des relais qui permettent à ces histoires de vies de circuler et aux hommes de cultures et d’origines différentes de se rapprocher.

Nouvelles balises d’Elia Pagliarino en août 2023 !